À ce jour,
la fraude est un réel problème dans notre société. En effet, beaucoup de scandales concernant des adultérations ont été déclenchés ces dernières années, c’est-à-dire l’utilisation d’un autre composé que celui indiqué dans la composition du produit. Énormément de secteurs ont été touchés, que ce soit l’industrie agroalimentaire mais aussi pharmaceutique ou encore cosmétique. Beaucoup de consommateurs ont encore en tête, les affaires concernant « la viande de cheval » dans le secteur de l’agroalimentaire ou plus récemment les substances interdites, le methylisothiazolinone (MIT) et de l’isobutylparaben qui ont été retrouvés dans certains produits cosmétiques (https://www.economie.gouv.fr/dgccrf/produits-cosmetiques-140-references-non-conformes-retirees-marche). Ces révélations ont eu comme conséquences de rendre les consommateurs plus sensibles et plus critiquesquant aux produits qu’ils achètent.
C’est dans ce contexte,
que la Direction Générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes (la DGCCRF) a mis en place le 30 novembre 2009, le règlement 1223/2009 qui détaille les mentions et informations qui doivent figurer sur les produits cosmétiques et notamment la liste des ingrédients présents dans ces derniers. Grâce à ces informations, le consommateur sera directement informé d’une présence de substances allergènes par exemple ou d’un produit qui peut présenter des risques pour sa santé. Plus récemment, en décembre 2017, la DGCCRF a rappelé aux importateurs et distributeurs de produits cosmétiques en ligne, « qu’ils sont invités à faire figurer, par tout moyen, sur les sites de vente à destination du consommateur final, la composition INCI (International Nomenclature Cosmetic Ingrédients) du produit ». (https://www.economie.gouv.fr/dgccrf/vente-en-ligne-cosmetiques-liste-des-ingredients-doit-etre-affichee) Elle a aussi mis en place à travers un communiqué de presse datant du 8 novembre 2017, un plan spécial nommé Opération de Fin d’Année (OFA) sur les produits et services les plus consommés en période de fin d’année,jouets, décorations de Noël ou encore denrées alimentaires. La DGCCRF invite les professionnels des différents secteurs « à s’assurer de la loyauté des informations dont ils disposent et qu’ils fournissent aux consommateurs. » (https://www.economie.gouv.fr/files/files/directions_services/dgccrf/presse/communique/2017/cp-lancement-ofa2017.pdf).
Pour lutter contre les fraudes,
des technologies notamment chimiques (chromatographie) ont été mises en place. Afin d’affiner les résultats et de compléter ces analyses, d’autres technologies de pointe ont vu le jour. DNA Gensee a développé et propose des technologies innovantes utilisant la génétique des plantes et des algues : le barcoding et le metabarcoding. Ainsi, sur différents produits notamment cosmétiques, des informations sur l’identification de la matière première de départ et/ou de la composition du produit final, peuvent être obtenues. La puissance de ces technologies permet à DNA Gensee de déterminer précisément les espèces présentes dans les échantillons. Énormément de données génomiques sont générées par la communauté scientifique ce qui prédit une forte évolution de ces technologies.
Ces analyses en constante progression, apportent des valeurs de transparence et de qualité. Elles deviendront sans doute indispensables, dans un futur proche, dans la lutte contre les adultérations et la fraude dans les domaines agroalimentaire, pharmaceutique ou encore cosmétique.