Les alcaloïdes pyrrolizidiniques et l’ADN
Les alacloïdes pyrrolizidiniques posent problème dans les produits alimentaires.
L’EFSA (Autorité Européenne de Sécurité des Aliments) et la DGCCRF (Direction Générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes) publient des articles pour informer les consommateurs1, 2, 3. La consommation de ces alcaloïdes pyrrolizidiniques peut, à long terme, être dangereuse pour la santé, toxique et cancérigène1. L’EFSA impose une limite minimale de 15 µg/kg de poids corporel et par jour2. Le miel, le thé, les infusions à base de plantes et les compléments alimentaires sont les produits les plus à risques. Cependant, pour le miel, les quantités observées peuvent être très différentes en fonction de la diversité de la flore visitée par les abeilles4.
Ces molécules sont généralement produites par des mauvaises herbes qui sont récoltées en même temps que les plantes d’intérêt. Il est donc très difficile de se prémunir contre cette contamination.
On recense plus de 6000 espèces de plantes productrices de ces alcaloïdes4, regroupées dans 5 familles botaniques : les Boraginacées, les Asteracées, les Fabacées, les Orchidacées et les Apocynacées2.
Plus particulièrement, trois genres sont en cause : le genre Senecio, le genre Eupatorium ou le genre Echium1.
Grâce à la puissance des analyses génétiques, ces genres peuvent être identifiés dans un échantillon. Une étude de composition en plantes permet de détecter toutes les familles, genres ou espèces végétales contenues dans un échantillon. DNA Gensee peut vous aider dans la mise en évidence de la présence de ces genres botaniques dans vos matières premières.
Contactez-nous pour plus d’informations !